Pierres, briques, toits d’ardoise, tourelles et pignons, ces éléments caractéristiques du style de la Renaissance flamande se retrouvent sur la façade du pavillon de la Belgique. Les 30 mètres de façade pour une superficie de 1800 m2 font de ce pavillon un bâtiment imposant, incontournable, de l’avenue des Palais. Ce pavillon se démarque par sa finesse au milieu des puissants monuments voisins. Il est le résultat du travail de Paul Destombes fils pour les plans, de l’architecte Van Neck – auteur du palais de la ville de Bruxelles de l’Exposition universelle de 1910 - pour l’aménagement et la direction des installations des exposants belges et de M. Baes pour la décoration intérieure ...

Le succès de ce pavillon est tel que tous les exposants belges n’ont pu être accueillis. Face au manque de place, des stands sont même installés à l’extérieur, devant le bâtiment. Et les visiteurs belges ne manquent pas ce rendez-vous pour découvrir les différentes sections : ameublement, chauffage, éclairage, industries textiles, vêtements et produits de luxe, sport et économie sociale. Afin de permettre aux Courtraisiens et aux Mouscronnois de rejoindre Roubaix, des trains supplémentaires sont mis à disposition ...

Des représentants du gouvernement belge ont fait le déplacement pour l’inauguration du pavillon le 28 mai 1911. Parmi eux : Gustave Francotte, ancien ministre belge de l’Industrie et du Travail et président du comité belge, M. Hemptinne, président du Comité exécutif du Comité belge des expositions à l’étranger, M. Duquesne de la Vinelle, commissaire général du gouvernement belge. Toutes ces personnalités politiques, reçues par le président du Comité d’initiative Eugène Mathon, soulignent dans leur discours l’importance de la présence d’une section belge à l’Exposition ...

Le roi Albert 1^er de Belgique et sa femme la reine Elisabeth n’ont pu se rendre à l’Exposition pour l’inauguration du pavillon de la Belgique. Des bustes les représentant ont malgré tout symbolisé leur présence lors de la cérémonie.