Palais de l’Economie et de l’Hygiène sociales

Citation de l’architecture des Flandres, ce palais de brique rouge et pierre blanche s’orne d’une tour octogonale, pendant de celle du palais des Machines. Les deux tours marquent l’entrée du Village flamand. L’économie sociale, comprise comme les actions pour améliorer les conditions de vie de la population ouvrière, est abordée comme souvent dans les expositions d’alors. Les actions présentées s’appuient sur l’association et la solidarité : caisses d’épargne, sociétés de mutualité. Parfois, les bureaux de bienfaisance en pilotent la mise en place, comme pour le projet de « Cité philanthropique de Wazemmes » (logements à loyers modérés). Dans ce palais, dans le Village flamand et ailleurs dans l’Exposition, sont présentés les jardins ouvriers, les gouttes de lait, les boulangeries coopératives. Le patronat roubaisien participe à certaines de ces actions. Ce qui n’empêche pas, en 1911, les journées de travail de 11h00 et les règlements expéditifs de cas de grève. La section vouée à l’hygiène sociale présente des appareils chirurgicaux, des lavabos, un épurateur d’eau industrielle, etc. Dans son Rapport général, G. Sayet invite la société comme l’individu à s’entourer des « précautions hygiéniques indiquées par la science ».

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Palais de l’Economie et Hygiène sociale.- Carte postale illustrée en noir et blanc (Médiathèque municipale de Roubaix)